Comment ouvrir ma boutique en ligne ?

Le marché du commerce en ligne est en plein essor, mais avant de vous lancer, il est indispensable de connaître les démarches de création de votre boutique, ainsi que les obligations juridiques qui en découlent. Agence Juridique fait le point !
Sommaire

 

Le e-commerce en quelques chiffres

48 MD €
Le marché du e-commerce représente 48 milliards d’euros par an ;

36 M
Il existe 36 millions de cyberacheteurs en France ;

120 000
C’est le nombre d’e-commerce existant en France ;

19 000
C’est le nombre approximatif de nouvelles boutiques de vente en ligne par an ;

Comment créer sa boutique ou son site de vente en ligne ? Quelles démarches sont à réaliser ?

Étape 1 : Posez-vous les bonnes questions

L’ouverture d’un site e-commerce est une remarquable opportunité. Internet fait désormais partie intégrante de la vie de milliards d’utilisateurs, et les habitudes de consommation des Français se digitalisent considérablement.

Afin de réussir dans le milieu du e-commerce, il convient dans un premier temps de bien réfléchir à votre projet ainsi qu’aux raisons qui vont poussent à envisager l’ouverture d’une boutique en ligne :

  • Êtes-vous motivé par un tel projet ?
  • Disposez-vous des compétences nécessaires afin de gérer un e-commerce ?
  • Votre projet professionnel est-il en adéquation avec votre vie professionnelle ?
  • Combien d’heures par semaine pouvez-vous consacrer à cette nouvelle activité ?

Étape 2 : Mettre au point votre concept !

Les boutiques en ligne sont aujourd’hui extrêmement nombreuses. Afin de vous démarquer de vos concurrents et de vous lancer sereinement dans l’aventure entrepreneuriale, il convient de bien mettre au point votre projet.

De nombreux facteurs rendent votre site de e-commerce plus attrayant que ses concurrents aux yeux des potentiels clients :

  • Votre site est plus visible que vos concurrents ;
  • Votre site propose certaines offres tarifaires intéressantes ;
  • Votre site est sécurisant et permet un envoi rapide des achats ;
  • Votre site propose des produits de meilleure qualité ou introuvables ailleurs.

La communication vous permet de vous différencier de vos concurrents, par exemple via différents supports tels que les réseaux sociaux.

Il est important de proposer un concept nouveau et original. Pour cela, une seule solution : laissez libre cours à votre imagination !

Afin de valider votre projet professionnel, il est nécessaire de réaliser une étude de marché complète. Cela vous permettra de définir au mieux les contours de votre projet en recueillant et analysant diverses données sur :

  • Les tendances du marché sur lequel vous évoluez ;
  • Les besoins de vos futurs clients ;
  • Les offres de produits et services proposées par vos concurrents ;
  • Les prix pratiqués dans votre secteur et zone d’implantation choisis ;
  • La localisation de vos clients, et donc votre zone de chalandise.

Muni de ces données, vous pourrez établir une liste de produits et prestations à proposer à vos clients, mais aussi une stratégie de marketing et de développement des affaires (présence sur les réseaux sociaux et marketing par e-mail notamment), cibler les segments de marché les plus prometteurs et évaluer la viabilité de nouvelles offres de produits et services. Votre étude de marché vous permettra alors de vous démarquer de votre concurrence et de démarrer votre activité en toute sérénité !

Étape 3 : Élaborez votre business plan

Avant de vous lancer dans le domaine de la vente en ligne, pensez également à réaliser un business plan (ou cahier des charges).

Il s’agit d’un document de référence pouvant s’apparenter à une profession de foi du créateur d’entreprise. Il décrit les aspects clés d’un projet de création d’entreprise, y compris les objectifs de l’entreprise, les stratégies pour atteindre ces objectifs, les ressources nécessaires et les étapes à suivre pour mettre en œuvre le plan.

Un business plan contient en général les éléments suivants :

  • Informations sur vous et votre équipe ;
  • Votre projet ;
  • Votre stratégie commerciale et marketing (site internet, publicités, réseaux sociaux, etc.) ;
  • Votre emplacement ;
  • Votre dossier financier : compte de résultat provisionnel, plan de financement initial, chiffre d’affaires provisionnel ;
  • Une étude de la concurrence et des fournisseurs ;
  • Une estimation des charges (fixes et variables) ;
  • Détermination de la clientèle cible et estimation du panier moyen.

Créer un business plan pour votre entreprise de vente en ligne peut être utile pour convaincre des investisseurs, des banques ou des partenaires commerciaux afin qu’ils investissent dans votre projet. Le business plan permet donc de soutenir l’entreprise en leur fournissant des informations sur les opportunités de croissance et de rentabilité de l’entreprise.

Il peut également être utilisé comme un outil de gestion pour aider les entrepreneurs à suivre leur progression et à prendre des décisions stratégiques. En effet, réaliser un business plan est également intéressant pour l’entrepreneur car celui-ci détaille le développement prévisionnel de l’activité, l’échéance, la gérance du budget : toutes ces informations préparent à la réalité du projet professionnel.

Bon à savoir : Agence Juridique propose des business plan financiers.

Étape 4 : Choisir la forme juridique de votre société

Étape incontournable de la création de votre entreprise de vente en ligne, il sera ensuite nécessaire de choisir le statut juridique sous lequel vous désirez lancer votre activité. Ce choix concrétise véritablement votre projet de création d’entreprise. Vous pouvez décider de créer votre société de e-commerce, d’exercer en tant qu’entrepreneur individuel ou faire le choix d’exercer seul en micro-entrepreneur (ancien auto-entrepreneur). Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix : tout dépend de vos besoins ainsi que de vos projets pour votre entreprise sur le long-terme.

Monter une société

À la différence d’autres formes d’entreprise, comme l’entrepreneur individuel ou le régime de la micro-entreprise, la société dispose de la personnalité morale. Cela signifie que votre entreprise de vente en ligne existera auprès des tiers comme une personne à part entière. Elle dispose alors de son propre patrimoine, qui sera distinct du vôtre en tant que personne physique. Cela signifie qu’en cas de difficultés financières ou liquidation de votre entreprise, vous ne serez responsable qu’à hauteur du montant des apports investis dans votre société.

La société peut également être le statut le plus adapté si vous ne souhaitez pas exercer votre activité seul. Il peut, en effet, se révéler très bénéfique de s’entourer d’autres professionnels expérimentés dans le domaine (par exemple, quelqu’un disposant d’une formation ou d’une expérience en hôtellerie peut être un très bon atout !). Les possibilités sont alors nombreuses : vous pouvez décider de créer une SARL (société à responsabilité limitée), une SAS (société par actions simplifiée), une SNC (société en nom collectif), etc. En pratique, les deux options régulièrement choisies sont la SARL et la SAS.

Bon à savoir : même si vous souhaitez vous lancer seul, rien ne vous empêche de constituer une société. Il existe en effet des formes de société unipersonnelle, comme l’EURL ou la SASU.

Si la société est une forme juridique relativement protectrice, sa création nécessite l’accomplissement d’un certain nombre de formalités, comme :

  • Rédiger les statuts de la société (leur contenu dépend de la forme de la société) ;
  • Recenser tous les apports formant le capital social ;
  • Rédiger une annonce légale de création à publier dans un journal d’annonces légales (JAL) ;
  • Demander l’immatriculation de sa société (remplir notamment le formulaire prévu à cet effet).

Le régime d’imposition de votre entreprise dépendra de sa structure juridique, de l’investissement de départ et de la structure.

L’entreprise individuelle

Il s’agit ici d’une alternative très intéressante à la création d’une société.

En devenant entrepreneur individuel, vous êtes seul responsable de votre entreprise et vous percevez tous les bénéfices. Vous bénéficierez alors d’une grande autonomie dans la gestion de votre entreprise.

Depuis la réforme de février 2022, il existe un statut unique d’entrepreneur individuel qui protège votre patrimoine personnel. Si votre entreprise ne dispose pas de la personnalité morale ou d’un patrimoine propre, vous ne serez tenus de ses dettes que sur votre patrimoine professionnel, c’est-à-dire les biens utiles à votre activité professionnelle (par exemple, votre ordinateur ou votre véhicule s’ils vous servent dans l’exercice de votre activité).

La micro-entreprise

Vous pouvez également choisir d’opter pour le statut de micro-entrepreneur. Ce statut vous permet de bénéficier d’un statut fiscal avantageux, de démarches de création simplifiées et d’obligations comptables allégées. Vous êtes alors votre propre patron.

Attention cependant : afin de bénéficier de ce statut, il convient de ne pas dépasser certains plafonds de chiffre d’affaires. L’auto-entrepreneur exerçant une activité de vente de marchandises, il sera soumis au plafond annuel de 188 700 € TTC. De plus, votre entreprise ne dispose pas d’une personnalité juridique distincte de la vôtre. En cas de difficultés financières, vous êtes responsable des dettes de votre entreprise sur votre patrimoine personnel.

Étape 5 : Réaliser les formalités de création de votre entreprise

Tout dépend à ce stade de la forme juridique sélectionnée. Les formalités diffèrent selon que vous ayez choisi de vous lancer en auto-entrepreneur, entrepreneur individuel ou en société.

La procédure de création d’une micro-entreprise est simplifiée. Il vous suffira alors d’effectuer une déclaration de début d’activité en ligne. Cette formalité se réalise simplement sur le Guichet Unique, la nouvelle plateforme unique de réalisation des formalités d’entreprise. Depuis le 1er janvier 2023, tous les entrepreneurs, y compris les auto-entrepreneurs, doivent y réaliser leurs formalités. Le Guichet Unique remplace donc les divers Centres de formalités des entreprises (CFE). Vous devrez y joindre certaines pièces justificatives (pièce d’identité par exemple) selon votre situation. Une fois votre micro-entreprise immatriculée, vous recevrez votre numéro SIRET auto-entrepreneur, votre code APE ainsi que l’ensemble des notifications des organismes sociaux et fiscaux.

Pour vous lancer en entreprise individuelle, connectez-vous sur le site procedures.inpi.fr, renseignez vos informations et déposez vos pièces justificatives.

Si, à l’inverse, vous optez pour la constitution d’une société, les formalités de création sont plus complexes :

  • Constitution du capital social de votre société via la réalisation de divers apports (apports en nature, en numéraire) ;
  • Rédaction des statuts de votre société : certaines mentions obligatoires devront y figurer, comme l’adresse de domiciliation, le nom de la société, le nom du ou des dirigeants, l’objet social de la société, sa forme juridique, etc. ;
  • Publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales (JAL) ;
  • Constitution d’un dossier de demande d’immatriculation.

À noter : n’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel, comme un avocat ou un expert-comptable, si vous avez besoin d’être accompagné durant le processus de création de votre entreprise.

Étape 6 : Choisir le nom de domaine et créer votre site marchand

Ouvrir une boutique en ligne nécessite de faire un choix important : celui du nom de domaine. Il s’agit en quelque sort de l’équivalent de votre adresse postale mais sur internet. Il est donc nécessaire de trouver un nom efficace et qui attire l’attention.

Bon à savoir : le nom de domaine vaut également hébergement web. Un hébergement convenable permet une meilleure performance de votre e-commerce et une meilleure sécurité.

Pour réserver un nom de domaine, il faut s’adresser à l’organisme gestionnaire qui en a la charge. Il existe plusieurs bureaux d’enregistrement selon le type d’adresse souhaité. Pour les adresses .fr ou tm.fr, il faut s’adresser à l’AFNIC (Association française pour le nommage Internet en coopération).

Après avoir trouvé le nom de domaine et l’hébergement, il est nécessaire de développer le site marchand. Trois options s’offrent alors à vous :

  • Créer votre propre site internet : vous pouvez le réaliser soit en passant par une agence web, soit en le faisant vous-même. Dans le deuxième cas, il faut inéluctablement passer par un système open source, et avoir un minimum de compétences techniques en informatique et web design. Cette solution est la moins coûteuse. Elle demande cependant d’y consacrer du temps : vous faites vous-même les mises à jour, les sauvegardes de données, la sécurité, etc.
  • Avoir recours aux prestations de plateformes comme WordPress ou Prestashop, qui proposent des solutions de création de sites de e-commerce clé en main à des tarifs concurrentiels.
  • Utilisation d’une « place de marché » (marketplace) : diverses plateformes comme Ebay, PriceMinister ou Amazon proposent aux entrepreneurs du e-commerce de lister leurs articles en échange d’un pourcentage du bénéfice réalisé sur les ventes. L’avantage est d’être mieux repéré sur internet parmi les nombreux sites de vente existants.

Par ailleurs, lorsque l’entreprise prévoit une forte croissance, il est toujours préférable d’avoir son propre site. Attention cependant à la sécurisation des paiements sur votre e-shop (protocole SSL). D’ailleurs, pour que vos clients aient la possibilité de payer sur votre site, il est obligatoire d’être titulaire d’un contrat de vente à distance avec votre banque.

Étape 7 : Vous lancer !

Une fois l’intégralité de ces formalités réalisées, il ne vous reste plus qu’à ouvrir votre boutique en ligne et commencer à honorer vos premières commandes !

Monter sa propre boutique en ligne : quelles obligations respecter ?

La déclaration CNIL

En créant votre boutique en ligne, vous allez obligatoirement avoir accès à des données personnelles. Votre site marchand doit alors respecter certaines obligations, parmi lesquelles :

  • Recueillir l’accord des clients afin de collecter et traiter des données personnelles ;
  • Informer le client de son droit d’accès à ses données personnelles ;
  • Veiller à la confidentialité des données ;
  • Veiller à la sécurité du système d’information ;
  • Informer le client de son droit de modification ;
  • Indiquer une durée de conservation des données personnelles ;
  • Informer le client de son droit de suppression des informations.

Les conditions générales de vente

Il est obligatoire de faire apparaître sur votre e-commerce vos conditions générales de vente (CGV).

Les éléments devant apparaître au sein de celles-ci sont, notamment :

  • Le prix TCC ;
  • Les modalités de paiement en ligne ;
  • La possibilité de se rétracter ;
  • Les délais de livraison ;
  • Le prix de livraison.

Les mentions légales

Votre site de e-commerce doit impérativement faire apparaître certaines mentions légales. Ces dernières doivent contenir un certain nombre d’éléments, incluant notamment :

  • Identité de l’entreprise : nom de la société, adresse, numéro de téléphone, adresse e-mail ;
  • Forme juridique : SARL, SAS, SASU, etc. ;
  • Numéro SIRET et TVA intracommunautaire ;
  • Directeur de la publication ;
  • Coordonnées de l’hébergeur du site web : nom, dénomination ou raison sociale, adresse et numéro de téléphone ;
  • Conditions générales de vente : définition des droits et obligations des deux parties, politique de livraison et de retour, etc. ;
  • Protection des données personnelles : politique de confidentialité, informations sur les cookies, les formulaires de contact, numéro de déclaration simplifiée CNIL ;
  • Propriété intellectuelle : toutes les informations et images publiées sur le site doivent être protégées par le droit d’auteur ou par une licence adéquate.

Le droit de rétractation

En France, le droit de rétractation pour les achats en ligne est régi par la loi de la consommation. Les consommateurs ont généralement le droit de se rétracter dans un délai de 14 jours à compter de la réception de leur commande sans avoir à donner de raison ni à payer de pénalité.

Les obligations du vendeur en matière de droit de rétractation incluent :

  • Informer les consommateurs de leur droit de rétractation dans les conditions générales de vente du site web ;
  • Rembourser les sommes versées par le consommateur dans les 14 jours suivant la réception de la demande de rétractation ;
  • Assurer le retour gratuit des produits en cas de rétractation.

Il est important de se conformer à ces obligations pour éviter les poursuites judiciaires et les sanctions administratives.

Bon à savoir : ce droit vaut également pour la vente de biens soldés et de biens d’occasion.

Est-ce rentable d’ouvrir son shop en ligne ?

Le marché du e-commerce est en plein boom. Ainsi, il peut se révéler très rentable d’ouvrir votre boutique en ligne. Dans un premier temps, il peut notamment être intéressant d’exercer sous le régime de la micro-entreprise, un statut qui permet un seuil de rentabilité très bas. Une fois satisfait du chiffre d’affaires réalisé, vous pourrez envisager d’évoluer vers la création d’une société.

La rentabilité de votre boutique en ligne dépendra de plusieurs facteurs, comme :

  • La bonne gestion financière de votre entreprise ;
  • La qualité et l’originalité des produits vendus ;
  • La concurrence ;
  • Le type de produits et le secteur visé (grand public ou niche).

Pour garantir le succès et la rentabilité de votre boutique de vente en ligne, plusieurs éléments sont clés. On y trouve notamment :

– Le produit

Ce choix est primordial. Il est nécessaire de se spécialiser vers un marché de niche pour pouvoir être le plus visible possible sur les moteurs de recherche.

– Le prix

Le prix de vente de vos produits va dépendre exclusivement du type de produit ou du type de service. Attention également à la demande du client. Internet est le lieu où les prix sont particulièrement attractifs, et, vous concernant, vendre par le biais d’internet vous fait réduire les coûts.

– La stratégie de communication et marketing

Aujourd’hui, que ce soit un e-commerce ou un commerce classique, il est essentielle de prendre en compte et de réaliser de la publicité afin de faire connaître votre société. La publicité peut être faite sous plusieurs formes. La publicité ayant le plus d’impact sur votre visibilité est le référencement payant : il faut seulement acheter les mots-clés auprès de régies publicitaires, cela permet de monter rapidement sur les moteurs de recherche et d’être ainsi plus visible par la communauté du web.

– La localisation

Le référencement naturel de votre site de vente en ligne est extrêmement important. Aujourd’hui, une entreprise qui n’est pas visible sur la première page de Google a peu de chance de se développer. Pour cette raison, le choix de votre nom de domaine est primordial : votre site doit être facilement trouvable lorsque l’utilisateur saisit des mots-clés correspondant à votre offre de produits.

Quel budget pour ouvrir une boutique en ligne ?

Le budget nécessaire pour ouvrir une boutique en ligne dépend de plusieurs facteurs, tels que la taille de la boutique, la complexité du site web, les coûts liés aux produits ou aux services offerts, les frais de marketing, etc. En général, le coût minimum pour ouvrir une boutique en ligne peut varier entre 1 000€ et 5 000 €, mais peut facilement dépasser les 10 000 € si vous avez besoin de fonctionnalités plus avancées ou si vous souhaitez investir dans la publicité en ligne.

Il est important de planifier soigneusement votre budget et de prendre en compte tous les coûts potentiels pour éviter les dépenses imprévues. Parmi ces frais, on trouve les postes de dépense suivants :

  • Création du site web : services d’un développeur web ou d’une plateforme spécialisée ;
  • Les frais d’hébergement de votre site de e-commerce : vous devrez investir dans une architecture pour votre plateforme e-commerce. Cela inclut un nom de domaine (l’adresse web sur laquelle réside votre boutique), un hébergement web (où vos données sont stockées) et un certificat SSL (en somme, la sécurité pour votre site web). Pour juste un nom de domaine, comptez entre 15 et 60 euros par an. Si jamais, vous avez également besoin d’un hébergement et d’un certificat SSL, cela peut varier entre 30 euros et 200 euros par mois ;
  • Fournitures et matériel : papier, cartons, étiquettes, ruban adhésif, meubles pour entreposer vos commandes ;
  • Stratégie marketing et digitale : services d’un graphiste ou consultant spécialisé, achat ou location de logiciels (Adobe Photoshop ou Procreate par exemple).

 

Pour plus d’informations concernant la création de votre entreprise, Agence Juridique se tient à votre disposition, alors n’hésitez pas à nous contacter !

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